samedi 30 juillet 2011

S.A.W. surfboards # 0006 coming soon !

Afin de vous faire patienter en attendant la prochaine vidéo qui portera, bien évidement, sur cette Saw#  0006  (et non pas sur cette ¨saucisse¨, je la sort tout de suite comme ca c´est fait ! ) et sur BOA surfboards from Panama City, je vous livre ici un apercu de cette planche qui m´a donné un peu de fil à retordre.

Tout d'abord, j'avais dessiné une première planche mais Juan n'avais pas de pain de mousse disponible pour ce design. Je suis donc partit sur autre chose avec moins de volume que d'habitude.

Le choix du pain de mousse (blank en anglais) est souvent délicat
 pour ne pas trop gâcher de matière et s'assurer que
le design que l'on a en tête rentrera bien dedans

Pour ce qui est du shape le postulat de départ était le suivant. Je voulait faire une planche  différente de ce que j´avais déjá surfé, pour essayer de progresser, avec moins de volume et plus courte.
En ce moment j´ai ma mini simmon´s qui est parfaite pour les vagues petites à moyennes et molles.
Je souhaitais donc me faire quelquechose pour surfer les vagues de taille moyennes, rapides et creuses qui m'attendent dans les semaines qui viennent.

 

Après un petit moment de réflexion derrière l'ordinateur, un passage par la machine et 3 heures dans le shaperoom, je vois enfin se concrétiser les formes et les volumes que j'avais en tête.

6'4 x 21 1/2 x 2 5/8 telles sont les mensurations finales de cette planche.


J'ai finalement eu pas mal de travail manuel à réaliser sur cette planche ( et c'est tant mieux!) car j'ai un peu de mal à juger les volumes sur un écran d'ordinateur.
Alors pour ceux qui se demande comment l'on fait le choix d'un design, voici quelques explications pour cette planche.

L'outline (les lignes extérieures) est assez rond, avec un maitre bau (point le plus large) vers l'avant de la planche, ce qui facilite la rame et la prise de vague et un tail très étroit pour que l'arrière de la planche épouse facilement les formes d'une vague creuse.



petit swallow tail

Le swallow tail à l'avantage d'avoir une surface d'appuis sur l'eau assez importante, ce qui procure de la stabilité lors du surf à plat mais une fois sur le rail un seul coté de ce tail travail, garantissant ainsi une accroche comparable au pin tail dans les parties creuses de la vague.


 Un peu de rocker pour pouvoir s'engager dans les vagues creuses, mais pas trop pour ne pas pousser de l'eau. Et des rails assez fins, pour trancher dans la paroi.
Peu de volume au nose, pour des canards plus facile.


Pour la carène un concave dès le nose se finissant en double concave afin de bien canaliser l'eau et procurer un maximum de vitesse.
Afin de pouvoir profiter de cette planche dans plusieurs configurations les boitiers de dérive permettront un montage en single ou en twin ( une ou deux dérives).



Alors évidement, quand on est débutant et qu´on a une attirance pour les planches alternatives et les  résines teintées on se creer assez vite des complications !
En observant les couleurs de teintes disponibles dans le glassingroom de Juan, j´ai eu lídée de réaliser ceci.

Enfin, pour être tout à fait honnête, sur le papier il y avait beaucoup moins de swirl .

Le problème c'est qu'à 35° la résine prend beaucoup plus vite et je me suis assez rapidement retrouvé pris par le temps.
En revoyant la vidéo de ce glass, je n'ai mis que 7 minutes 30 pour glasser  la carène de cette planche mais la résine était déjà en gel quand j'ai finis.
Note pour plus tard, moins de catalyseur !

C'est très instructif de se faire un débriefing vidéo pour voir les axes d'amélioration dans sa technique. Mais il y a des imperfections qui rendront plus délicat le travail de ponçage.

Et au ponçage justement, des bêtises supplémentaires !
Au final tout ceci n'engage pas la qualité de la planche mais quand on refait deux fois les mêmes choses c'est un peu plus long. Cette étape du ponçage n'est vraiment pas la plus facile. La machine est lourde et puissante alors que le travail à réaliser est fin et délicat.


Le pont en résine transparente avec le pin line rouge contraste bien avec la carène et donne une esthétique classe et une élégance rétro que j'aime bien et à la quelle la finition polish participe activement. Petit rappel du pin line avec l'encadrement du logo de même couleur.

C'est bien le nose. HD ready ...




Et voici le staf de BOA surfboards, Pavita au réparations et préparations finales, Mateo au hot coat, gloss, ponçage et réparation et bien sur Juan Jimenez shaper et glasser.

Merci à eux pour leur accueil et leur sympathie.

mercredi 27 juillet 2011

Passage sur la Radio le Mouv' vendredi 29 juillet 20H30 !

Tous à vos radios ce vendredi vers 20h30. Je confirmerai en début d'émission l'horaire exact sur ma page facebook.
Si vous ne voulez pas rater ça, le plus simple est encore d'écouter toute l'emission car c'est vraiment un programme très sympa. Animée par Eric Lange elle est basée sur l'intervention des auditeurs.
Un grand nombre de voyageurs, d'expatriés et d'étrangers participe sur des sujets d'actualité ou des projets personnels.
Une fenêtre ouverte sur le monde avec une focale différente de celle des médias classiques.
En parallèle à l'emission connectez  vous sur la page facebook du forum et profitez en direct des remarques des "internauditeurs" et des liens internet vers les sites faisant référence au sujets évoqués à l'antenne ou laissez vos commentaires.

Je vous met ci dessous les liens utiles pour profiter de ce moment:

Les frèquence du Mouv':  http://www.lemouv.com/article/les-frequences

Le Mouv' radio player pour écouter via internet en direct ou en différé:  http://www.lemouv.com/files/rfPlayer/player.html

La page facebook de l'emission pour réagir en direct : http://www.facebook.com/groups/leforumdumouv?id=10150256768776655&notif_t=group_activity

 

vendredi 22 juillet 2011

Lima. bilan.com

Si je devais faire un résumé en une phase de cette étape Péruvienne, je dirais « sympa, mais pas simple !».
Pour mémoire l’atelier GreenCoast surfboards de Sean Plunkett Fort et Erick Morante à brulé dans un incendie il y a quelques temps. L'installation plus que provisoire dans les locaux les moins sinistré ne constituait pas un cadre de travail très fonctionnel. De plus cette atelier est dans une zone industrielle du nord de la ville, loin des quartiers préservés ou l’on trouve les auberges ou les restaurants.La première fois ou je m’y suis rendu, et suis tombé de nuit devant une porte close; je me suis un peu laissé envahir par la sensation peu agréable d'être le seul et unique «gringo» à s’aventurer seul dans ce secteur dont j’ai appris ultérieurement la réputation sulfureuse. La machine d’Erick ayant été préservée et déplacée nous avons pu travailler avec celle ci afin de faire le préshape de la Saw surfboards # 0005. Ce sera un Mini Simmon’s aux cotes de 5’6 x 23 x 3.
Pour la partie manuelle du travail, j’ai donc été accueilli par un ami shapeur, Dario Milano, dont l’atelier se trouve dans Miraflores, le quartier moderne de la ville,  au dessus des spots de Punta Roquitas et Pampilla (voir l’article précédant ).
Avec cette technique, le travail de shape est beaucoup plus restreint. Il consiste à «cleaner» le pont et la carène afin de retirer les stries laissées par la fraise de la machine, à équilibrer les concaves et à former les rails. C’est une fois de plus le moment de prendre des conseils, de sentir la matière sous les abrasifs, de caresser la planche pour sentir les défauts et asymétries; jusqu’à ce que tout devienne harmonieux,esthétique. Ce style de planche est vraiment agréable à shaper, tout en rondeurs et avec des volumes généreux.
C’est Jérémy Ferrara qui m’a fait comprendre que si c’est beau, ça glissera bien. Peut être pas exactement comme on l'espérait, mais ça surfera bien. De là, ce sera au surfer de trouver le mode d’emploi pour faire corps avec sa planche. 
Pour ce qui est du glass, j’ai eu cette fois un petit problème non pas avec le feu, mais avec l’eau. En effet l'étanchéité des bâtiments à Lima est une utopie. Comme c’est un climat désertique et qu’il ne pleut quasiment jamais, c’est un poste négligé pendant les constructions. Mais très exceptionnellement, il y eu de vraies pluies pendant plusieurs jours et je me suis donc retrouvé à glasser ma planche au milieu de flaque d’eau d’environ un mètre carré. Ce qui n’est vraiment pas l’idéale. Puis, c’est le régulateur de vitesse de la ponceuse qui m’a fait défaut.
Mais au final, et au vu de ces difficultés, je suis assez content du résultat; et surtout, cette petite planche est vraiment fantastique à surfer. C’est extrêmement rapide, ça tourne étonnamment bien et ça plane littéralement sur l’eau. Il n’est vraiment pas exclu que j'explore plus profondément ce type de shape au cours de l’année.
Côté touristique, Lima est une très grande ville qui me laisse un sentiment mitigé. Ville bruyante et déconcertante, elle revêt certainement un aspect plus charmant au cours de l’été, car avec cette couverture nuageuse permanente en ces courtes journées d’hiver laisse une ambiance assez mélancolique.
Beaucoup de rencontres sympathiques par contre, avec toute la bande de la Casona Roja, merci encore à Hernanan pour la virée à Punta Hermosa, au partenaire de session de Chicama et bien sur à Sean, Erick et Dario...

Pour ce qui est du surf , et même si pour ma part je n’ai pas eu le droit à des conditions exeptionnelles, il est claire que le potentiel péruvien est très solide. Il faut cependant être assez mobile dans un pays ou la bande côtière fait 2400 km pour profiter au mieux de ce potentiel lors d’un bon trip surf. Si on reste peu de temps on peu optimiser en restant sur la zone de Punta Hermosa, ou sur la zone Huanchaco, Chicama, Pacasmayo.

Voilà pour le résumé de cette étape et je vous propose cette petite vidéo de l'essais de la planche que j'ai réalisée à Lima.
A bientôt.





Traduction Google
 
If I had to summarize in a Peruvian phase of this stage, I would say "nice but not easy!".
For the record the workshop GreenCoast surfboards Sean Plunkett and Erick Fort Morante burned in a fire some time ago. The installation only temporary premises least damaged was not a very functional working environment. In addition, this workshop is in an industrial area north of the city, away from neighborhoods preserved or found hostels or restaurants.La first time I went there, and fell at night before a closed door ; I am a bit overwhelmed by the unpleasant sensation of being the only "gringo" to venture alone in this area which I later learned the reputation. The machine has been preserved and Erick moved we could work with to make this one of the préshape surfboards Saw # 0005. It will be a Mini Simmon's ratings to 5'6 x 23 x 3.
For the manual part of work, so I was greeted by a friend shaper, Dario Milano, whose workshop is located in Miraflores, the modern district of the city, above the Punta Roquitas spots and pendants (see previous article).With this technique, the work of shape is much smaller. It is "cleaner" the deck and the hull to remove the ridges left by the milling machine, to balance the concave and train rails. It's once again time to take advice, feel the material in the abrasive, to caress the board to feel the defects and asymmetries, until everything becomes harmonious aesthetic. This style of board is really nice to shaper, all curves and with plenty of space.This is Jeremy Ferrara made me realize that if it's beautiful, it will slide right.Maybe not exactly as expected, but it surfs well. From there, it will be the surfer to find the user manual for the body with his board.
As for the glass, I had a little problem this time not with fire but with water.Indeed the tightness of buildings in Lima is a utopia. As a desert climate and it almost never rains, it is neglected for a post construction. But very rarely, there was real rain for several days and I found myself at my board Glasser amid puddles of about one square meter. This is really not the ideal. Then, the speed control of the sander that failed me.
But in the end, and in view of these difficulties, I'm pretty happy with the result, and above all, this little board is really great to surf. It is extremely fast, it runs surprisingly well and it literally flat on the water. It is really possible that I explore more deeply this kind of shape during the year.
Tourism side, Lima is a very large city that leaves me with mixed feelings. City noisy and confusing, it is certainly a more beautiful during the summer, as with the permanent cloud cover and the short winter day, this leaves a rather melancholy mood.Many meetings with friendly against, with the entire band of Casona Roja, thank you again for Hernanan trip to Punta Hermosa, the partner Session of Chicama, ...As for surfing, and even though for my part I did not have the right to harsh environment, it is clear that the potential of Peru is very strong. However, it should be quite mobile in a country where the coastline is very important to make the most of this potential in a good surf trip. If there is little time remaining on just optimizing the area of ​​Punta Hermosa, or the area Huanchaco, Chicama, Pacasmayo.

vendredi 15 juillet 2011

Derrem, surfboards, Miraflores, Lima , PERU

Petite vidéo vous présentant un nouveau protagoniste de l'aventure "learn to shape around the world".
Voici Dario Milano qui a eu la gentillesse de m'accueillir dans son atelier en remplacement de celui de GreenCoast détruit par un incendie.

Dario appose deux logos différents sur les planches qu'il produit. Sa propre marque sur ses propres modéles Derrem surfboards, mais il produit aussi sous licences les planches du shaper californien Timmy Patterson pour les commandes de l'Amérique du sud (exepté le Brésil). Pour cela il a passé trois mois à San Clémente à reproduire les shapes signés T.Patterson surfboards.

C'est une chose très courante pour les grandes marques et au risque de décevoir beaucoup de monde Al Merrick ne shape pas lui même toutes les planches à la main. Ce qui ne retire rien à la qualité quand elles sont faites dans les règles de l'art par des artisans locaux. Mais alors, pourquoi ne pas vous faire faire directement une vrai planche sur mesure chez votre shaper locale ...

Merci encore à Dario pour son accueil et ses conseils.


A part ça, je suis bien arrivé à Panama City, et je vous ferais un compte rendu plus complet sur le Pérou quand j'aurais un peu de temps.

jeudi 7 juillet 2011

Puerto Chicama, la gauche la plus longue du monde ...

Une petite vidéo de ma virée expresse à Chicama.
Pour faire simple, au départ de Lima, il faut déjà faire 10 heures de bus de nuit jusqu'à Trujillo. Là, on cherche un bus pour Puerto Chicama et on en reprend pour 2 heures; un petit tour en moto Taxi avec les planches et vous voilà devant ce que tout le monde juge comme la gauche la plus longue du monde.
Quand je suis arrivé le spot recevait une houle longue de secteur Sud, ce qui est parfait, mais la taille faisait un peu défaut. 1m à 1m50 c'est très bien mais c'est un peu court pour que les sections connectent toutes et que la fameuse vague de 3 km se dévoile. Mais j'ai quand même eu le droit à de beaux morceaux. Au matin du lundi, j'ai pris une vague au Point et me suis arrêté au départ de la falaise. Je ne sais pas exactement ce que ça représente en distance, mais j'ai du surfer environ 1min 30 et j'ai marché une vingtaine de minutes dans les galets pour me remettre à l'eau.
En Bref c'est vraiment le premier spot mythique que je surf à l'étranger pendant cette aventure et ça laisse une sensation assez agréable.


Pour finir je dédit cet article et cette vidéo à tous les goofy que je connais et en particulier à mes amis Paulo et Eric........





P.S: Pour ce qui est des paroles de la chanson, pas de commentaire particulier, je laisse chacun en prendre ce qu'il veut.....

Interview sur Le Mouv' le 30/06/11

Il y a quelques jours, Anneka me contact via Facebook pour avoir de plus amples renseignements sur ma petite aventure. Anneka est l'assistante d'Eric Lange, l'animateur de l'émission "Le Forum du mouv'/ Allo la planète". Elle a remarquée que j'avais partagé le lien vers mon blog avec les nombreux voyageurs qui écoutent et interviennent dans l'émission. Elle trouve l'idée de mon voyage intéressante et me propose d'en parler dans l'émission, ce que j'accepte évidement sans rechigner. Je suis vraiment honoré et heureux d'intervenir dans ce programme, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement parce que j'aime beaucoup cette émission du mouv' ou l'on parle de voyage, d'aventure, de démarches personnelles et de géo-politique collective. On peu y trouver un regard ouvert sur le monde à travers la manière, forcément personnelle, que peu avoir chacun des auditeurs de décrire ce qu'il ressent à l'instant T dans un lieux X.
Deuxièmement parce que, sans être narcissique, il est toujours gratifiant que des personnes extérieures s'intéressent à mon projet. Et puis j'ai vraiment trouvé intéressantes les remarques d'Annabel et de Coco sur facebook, en direct:


Annabel Darmony on écoute tous la même chose..... c'est comme si nous étions reuni!!! :)
Coralie Bordas ‎:) c est vrai! Il faudrait qu on fasse ca + souvent


Alors pour ceux qui on raté l'émission, ou pas, je vous propose, juste après ce petit texte, de suivre une session de rattrapage avec en prime des images, un peu pèle mêle, que j'ai fait au Pérou. L'histoire de ne pas vous laisser devant un écran noir pendant 10 minutes. 
Je ne vous dis pas que je vous embrasse tous, vous n'avez qu'à regarder les dernières images de cette petite séquence............