vendredi 22 juillet 2011

Lima. bilan.com

Si je devais faire un résumé en une phase de cette étape Péruvienne, je dirais « sympa, mais pas simple !».
Pour mémoire l’atelier GreenCoast surfboards de Sean Plunkett Fort et Erick Morante à brulé dans un incendie il y a quelques temps. L'installation plus que provisoire dans les locaux les moins sinistré ne constituait pas un cadre de travail très fonctionnel. De plus cette atelier est dans une zone industrielle du nord de la ville, loin des quartiers préservés ou l’on trouve les auberges ou les restaurants.La première fois ou je m’y suis rendu, et suis tombé de nuit devant une porte close; je me suis un peu laissé envahir par la sensation peu agréable d'être le seul et unique «gringo» à s’aventurer seul dans ce secteur dont j’ai appris ultérieurement la réputation sulfureuse. La machine d’Erick ayant été préservée et déplacée nous avons pu travailler avec celle ci afin de faire le préshape de la Saw surfboards # 0005. Ce sera un Mini Simmon’s aux cotes de 5’6 x 23 x 3.
Pour la partie manuelle du travail, j’ai donc été accueilli par un ami shapeur, Dario Milano, dont l’atelier se trouve dans Miraflores, le quartier moderne de la ville,  au dessus des spots de Punta Roquitas et Pampilla (voir l’article précédant ).
Avec cette technique, le travail de shape est beaucoup plus restreint. Il consiste à «cleaner» le pont et la carène afin de retirer les stries laissées par la fraise de la machine, à équilibrer les concaves et à former les rails. C’est une fois de plus le moment de prendre des conseils, de sentir la matière sous les abrasifs, de caresser la planche pour sentir les défauts et asymétries; jusqu’à ce que tout devienne harmonieux,esthétique. Ce style de planche est vraiment agréable à shaper, tout en rondeurs et avec des volumes généreux.
C’est Jérémy Ferrara qui m’a fait comprendre que si c’est beau, ça glissera bien. Peut être pas exactement comme on l'espérait, mais ça surfera bien. De là, ce sera au surfer de trouver le mode d’emploi pour faire corps avec sa planche. 
Pour ce qui est du glass, j’ai eu cette fois un petit problème non pas avec le feu, mais avec l’eau. En effet l'étanchéité des bâtiments à Lima est une utopie. Comme c’est un climat désertique et qu’il ne pleut quasiment jamais, c’est un poste négligé pendant les constructions. Mais très exceptionnellement, il y eu de vraies pluies pendant plusieurs jours et je me suis donc retrouvé à glasser ma planche au milieu de flaque d’eau d’environ un mètre carré. Ce qui n’est vraiment pas l’idéale. Puis, c’est le régulateur de vitesse de la ponceuse qui m’a fait défaut.
Mais au final, et au vu de ces difficultés, je suis assez content du résultat; et surtout, cette petite planche est vraiment fantastique à surfer. C’est extrêmement rapide, ça tourne étonnamment bien et ça plane littéralement sur l’eau. Il n’est vraiment pas exclu que j'explore plus profondément ce type de shape au cours de l’année.
Côté touristique, Lima est une très grande ville qui me laisse un sentiment mitigé. Ville bruyante et déconcertante, elle revêt certainement un aspect plus charmant au cours de l’été, car avec cette couverture nuageuse permanente en ces courtes journées d’hiver laisse une ambiance assez mélancolique.
Beaucoup de rencontres sympathiques par contre, avec toute la bande de la Casona Roja, merci encore à Hernanan pour la virée à Punta Hermosa, au partenaire de session de Chicama et bien sur à Sean, Erick et Dario...

Pour ce qui est du surf , et même si pour ma part je n’ai pas eu le droit à des conditions exeptionnelles, il est claire que le potentiel péruvien est très solide. Il faut cependant être assez mobile dans un pays ou la bande côtière fait 2400 km pour profiter au mieux de ce potentiel lors d’un bon trip surf. Si on reste peu de temps on peu optimiser en restant sur la zone de Punta Hermosa, ou sur la zone Huanchaco, Chicama, Pacasmayo.

Voilà pour le résumé de cette étape et je vous propose cette petite vidéo de l'essais de la planche que j'ai réalisée à Lima.
A bientôt.





Traduction Google
 
If I had to summarize in a Peruvian phase of this stage, I would say "nice but not easy!".
For the record the workshop GreenCoast surfboards Sean Plunkett and Erick Fort Morante burned in a fire some time ago. The installation only temporary premises least damaged was not a very functional working environment. In addition, this workshop is in an industrial area north of the city, away from neighborhoods preserved or found hostels or restaurants.La first time I went there, and fell at night before a closed door ; I am a bit overwhelmed by the unpleasant sensation of being the only "gringo" to venture alone in this area which I later learned the reputation. The machine has been preserved and Erick moved we could work with to make this one of the préshape surfboards Saw # 0005. It will be a Mini Simmon's ratings to 5'6 x 23 x 3.
For the manual part of work, so I was greeted by a friend shaper, Dario Milano, whose workshop is located in Miraflores, the modern district of the city, above the Punta Roquitas spots and pendants (see previous article).With this technique, the work of shape is much smaller. It is "cleaner" the deck and the hull to remove the ridges left by the milling machine, to balance the concave and train rails. It's once again time to take advice, feel the material in the abrasive, to caress the board to feel the defects and asymmetries, until everything becomes harmonious aesthetic. This style of board is really nice to shaper, all curves and with plenty of space.This is Jeremy Ferrara made me realize that if it's beautiful, it will slide right.Maybe not exactly as expected, but it surfs well. From there, it will be the surfer to find the user manual for the body with his board.
As for the glass, I had a little problem this time not with fire but with water.Indeed the tightness of buildings in Lima is a utopia. As a desert climate and it almost never rains, it is neglected for a post construction. But very rarely, there was real rain for several days and I found myself at my board Glasser amid puddles of about one square meter. This is really not the ideal. Then, the speed control of the sander that failed me.
But in the end, and in view of these difficulties, I'm pretty happy with the result, and above all, this little board is really great to surf. It is extremely fast, it runs surprisingly well and it literally flat on the water. It is really possible that I explore more deeply this kind of shape during the year.
Tourism side, Lima is a very large city that leaves me with mixed feelings. City noisy and confusing, it is certainly a more beautiful during the summer, as with the permanent cloud cover and the short winter day, this leaves a rather melancholy mood.Many meetings with friendly against, with the entire band of Casona Roja, thank you again for Hernanan trip to Punta Hermosa, the partner Session of Chicama, ...As for surfing, and even though for my part I did not have the right to harsh environment, it is clear that the potential of Peru is very strong. However, it should be quite mobile in a country where the coastline is very important to make the most of this potential in a good surf trip. If there is little time remaining on just optimizing the area of ​​Punta Hermosa, or the area Huanchaco, Chicama, Pacasmayo.

4 commentaires:

  1. merci pour le rapport objectif sur ton experience a Lima.
    Moi ce qui m'etonne c'est que certains shapers utilisent des machines: y a-t-il autant de gens qui achetent des planches au Perou? ou bien est-ce essentiellement pour exporter aux US (comme Dario)? Je suis peut-etre un peu naive mais j'imaginais le Perou comme tres artisanal.
    Super video. Ca donne envie des petites vagues bien sympa, de l'eau chaude (????), un cadre magnifique et personne a l'eau!

    RépondreSupprimer
  2. En fait il y a quatre ou cinq machine dans le secteur de Lima. Certain atelier pour faire d'assez grosses séries comme Klimax et d'autres par ce qu'ils pensent que c'est un bon outil qui allie précision et rapidité.
    De plus en plus de shaper pense qu'il n'y a plus de place pour le shape tout à la main. Que c'est le business qui veux ça. Je ne partage pas cette avis. Mème si d'une certaine manière ils ont raison pour les séries de petites planches "performance" blanc mat que le merchandising des grandes marques nous propose comme du consommable, je crois qu'il y a de la place pour pour des pièces a l'unité, fait main, au shape alternatif, au résines teintés... Le publique intéressé n'est simplement pas le même ou du moins pas au même moment de sa vie.
    Pour ce qui est de Dario, il n'exporte pas ces planches au US pour l'instant mais produit celles du shaper californien Timmy Patterson qui sont destinées au marché sud américain.

    RépondreSupprimer
  3. salut loic ! c'est mon premier commentaire sur ton site que je consulte pourtant depuis quelques temps, donc j'en profite pour applaudir informatiquement ! supers vidéos, articles intéressants, et très bon projet ! quelles sont les cotes de ton mini simmons ? bonne continuation !

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour les compliments !

    Les côtes de la mini : 5´6 x 23 x 3

    A bientôt.

    RépondreSupprimer